dimanche 18 octobre 2009

Le JT de la vieille







Ce matin,nous avons vu un témoignage sous un extrait de JT datant de la veille relayant un nouvel épisode de l'actualité "mouvementisée", ces derniers jours, à Poitiers. Nous vous le livrons tel quel :

_ PARC À PAINS _



Qu'est ce qu'elle a dit? Je n'y ai rien compris à cette histoire dans le parc? On comprends jamais rien!
Ils ont enfermé des boulangères importantes dans le parc?
Et qui c'est ce salaud qui court toujours ?
Mon petit agneau? Pourquoi ça madame?
ça ne me fait pas très chaud au coeur!




@MONIQUE :

Ma chère Monique, votre décryptage de l'actualité nous a bouleversé. Effectivement il semblerait qu'ils enferment les gens dehors pour délit d'opinion...? En recherchant d'autres images nous n'avons rien trouvé sur france 2 ou itélé (pourtant spécialistes de votre ville ces derniers temps). Cela dit, on rentre pas bredouille nan plus ! On vous a dégotté un petit "battle de propagande" entre AFP et la Nouvelle République, vous m'en direz des nouvelles... Vous verrez, ils sont très forts, ils peuvent aller jusqu'à parler de "GAB bléssé" et de "vitrines meurtries" dans leurs meilleurs jours, voir capable de relater comment au nom d'une "menace d'irruption" on peut dresser des paysans sauvages:


FAX-BATTLE:

ROUND 1:


• POITIERS, 17 oct 2009 (AFP) - 16h56
Poitiers : quatre personnes interpellées après une manifestation de soutien
Quatre manifestants ont été interpellées samedi à Poitiers, a-t-on appris de source policière, à l'issue d'une manifestation qui a rassemblé entre 700 et mille personnes en soutien aux huit personnes jugées après les violences commises samedi dernier dans la ville. Les manifestants étaient au nombre de 700 selon la police, un millier selon les organisateurs. Selon plusieurs témoins, la manifestation, à laquelle participaient plusieurs élus, s'est déroulée pacifiquement derrière une seule banderole : "Liberté pour eux, justice pour tous". Un incident a éclaté au parc de Blossac, terme de la manifestation, lorsque des policiers ont voulu interpeller une personne. Plusieurs autres personnes se sont alors interposées, ce qui a entraîné quatre interpellations. Le père d'un jeune homme condamné cette semaine pour les violences du week-end dernier a alors lancé un appel au calme. Il a demandé à chacun de déposer les pancartes avec des photos des condamnés que brandissaient un certain nombre de manifestants afin d'éviter toute équivoque avec les forces de l'ordre, ont rapporté des témoins. Une manifestation organisée par un collectif anticarcéral il y a une semaine à Poitiers pendant un festival culturel a dégénéré en violences. Huit personnes interpellées lors de cette manifestation ont été jugées en début de semaine en comparution immédiate.

• Nouvelle République - La manifestation de soutien aux condamnés dégénère
17/10/2009 17:07

Cet après-midi, la manifestation pacifique organisée en soutien aux trois personnes condamnées après les violences de samedi dernier, à Poitiers, a dégénéré. Comptant un millier de personnes au départ du palais de justice, le rassemblement s'est déroulé dans le calme durant plus d'une heure et demie. Mais tout a basculé après le défilé silencieux emmenant les manifestants au parc de Blossac. Après l'arrivée au très symbolique monument de la Résistance, un manifestant a comparé, à haute voix, le préfet de la Vienne à un célèbre secrétaire général de la préfecture de Gironde en 1942, condamné en 1998. Aussitôt, le directeur départemental de la sécurité publique, le commissaire divisionnaire Papineau, ordonne l'arrestation du manifestant. Une décision qui provoque la colère de la foule, laquelle encercle aussitôt les policiers qui tentent de se dégager à coups de matraque. Avec le renfort des CRS, les policiers parviennent à faire sortir leur « prisonnier » du parc de Blossac et en ferment les grilles, emprisonnant la foule. La situation a mis plusieurs minutes à s'apaiser. Les policiers auraient interpellé trois aux quatre manifestants.


ROUND 2:


• POITIERS, 17 oct 2009 (AFP) - 18h55
Poitiers: libération des trois personnes interpellées
Trois personnes interpellées en marge d'une marche de protestation organisée samedi à Poitiers ont été libérées en fin d'après-midi, a constaté un correspondant de l'AFP. Dans un premier temps, une source policière avait fait état de l'interpellation de quatre personnes mais seules trois avaient été arrêtées. Ces trois hommes, âgés de 59, 57 et 36 ans, avaient été interpellés à l'issue d'une marche silencieuse qui a rassemblé entre 700 et mille personnes en soutien aux huit autres jugées après les violences commises samedi dernier dans la ville. Avant ces interpellations intervenues au terme de la marche, au parc de Blossac, les manifestants avaient parcouru le centre-ville derrière une banderole tenue par deux jeunes filles où était écrit "liberté pour eux, justice pour tous". La semaine dernière, une manifestation organisée à Poitiers par un collectif anticarcéral avait dégénéré en violences. Huit personnes interpellées lors de cette manifestation ont été condamnées en début de semaine à des peines de prison assorties du sursis et le parquet a fait appel de quatre des huit condamnations.

• Nouvelle République - Les trois interpellés de Blossac remis en liberté
17/10/2009 20:01

Les trois Poitevins interpellés en fin de manifestation, cet après-midi au parc de Blossac, ont été relâchés. Venu soutenir les trois personnes condamnées à des peines de prison ferme suite aux violences de samedi dernier, Alain, Poitevin de 59 ans, avait été arrêté par les policiers qui lui reprochaient un outrage à magistrat : « Cet individu a crié à plusieurs reprises “Le procureur est un salaud”, explique le commissaire divisionnaire Papineau. Les gens peuvent s'exprimer, mais dans la limite de la loi. » Le quinquagénaire est ressorti du commissariat vers 17h, après 1h30 de garde à vue. Les deux autres personnes interpellées au cours de l'attroupement qui a suivi sont eux aussi ressortis libres : Gilles, 57 ans, a été libéré à 17h30, après 2h de garde à vue ; il lui est reproché d'avoir volé la bombe lacrymogène d'un des policiers présents. Quant à Arnaud, 35 ans, il est ressorti du commissariat au bout de 2h15 et pourrait être poursuivi pour rébellion (il a tenté de s'opposer à l'arrestation des deux autres). « Les dossiers ont été transmis au parquet, conclut le directeur départemental de la sécurité publique. Ils seront traités avec le recul et la réflexion nécessaire à une décision la plus juste possible, s'agissant de faits relativement bénins si on les compare aux graves violences de la semaine dernière. »

BONUS LIVE: "la manifestation pacifique dégénère" sur la Nouvelle République




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