mardi 22 juin 2010

Sabotages durant le CPE : une mise en examen








Des éléments sur cette vieille
affaire et son contexte ont été repris ici.

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Aujourd’hui le 21 juin, Juan (déjà mis en examen dans une affaire antiterroriste pour laquelle il a déjà fait 11 mois de prison, cf http://infokiosques.net/mauvaises_intentions ) était convoqué au palais de Justice de Paris pour une audition avec le juge antiterroriste Edmond Brunaud.

Suite à cette audition, il a été mis en examen pour une série de sabotages par incendie sur des armoires électriques de signalisation qui ont paralysé une partie du trafic entre mars et avril 2006 pendant le mouvement anti-CPE.

L’ADN de Juan ainsi que celui d’un et d’une inconnue ont été retrouvée sur le lieu d’une tentative de sabotage. Juan a nié son implication dans ces faits. Selon l’accusation, les sabotages contre la SNCF étaient concertés et sont le fait d’une même association de malfaiteurs. Les dispositifs incendiaires retrouvés sur la tentative ressembleraient à des dispositifs utilisés dans d’autres affaires antérieures et à des dispositifs décrits dans des manuels de sabotage saisis.

Suite à cette mise en examen, Juan n’a pas été placé en détention, son contrôle judiciaire est inchangé, il est donc toujours assigné à résidence. Le juge d’instruction n’a pas saisi le juge des libertés et de la détention (pour une éventuelle incarcération) en raison de l’ancienneté des faits, de l’année de détention provisoire déjà effectué et de l’année de contrôle judiciaire strict.

2 commentaires:

  1. Salut UHD

    Dans l'article ci-dessus, il y a cette phrase :

    - "...à des dispositifs utilisés dans d’autres affaires antérieures et à des dispositifs décrits dans des manuels de sabotage saisis".

    Manuels qui n'ont absolument rien à voir avec le "manuel de l'insurrection, sabotage de lignes TGV compris" dont Bauer a fait la large promo, car on sait bien que "La prise de Rungis aurait certainement plus d’effets que celle de l'Élysée"...

    Te souviens-tu d'un article du nouvelObs où était écrit :

    - "Un manuel de fabrication de bombes, découvert sur un ordinateur du "groupe C." soupçonné de dégradations contre des lignes SNCF, conforte les enquêteurs dans le caractère terroriste du dossier, sans constituer une preuve formelle des sabotages".

    Cherchent-ils ici à "constituer une preuve formelle de sabotage" dont l'idée même était sans cesse distillée dans les médias (pour une autre affaire) par C. Bourseiller ou J.F. Daguzan (maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique)[sic] qui a pondu un article repris sur le très catho Le Salon Beige http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/11/affaire-sncf-d%C3%A9veloppement-du-terrorisme-soci%C3%A9tal.html

    Comme disait Irène T. : "La théâtralisation très rapide des écrits dans ce dossier est la preuve de l'impuissance des enquêteurs à établir la moindre charge contre(...)"

    Amitiés

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  2. Re-salut

    Tu as lu l'article : "Le terrorisme sociétal: «Une vraie menace pour l'avenir»

    Tu auras alors remarqué le timing entre la mise en ligne de l'article de Jean-François Daguzan, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, et "l'affaire de T." le... 11 novembre 2008...

    Lee Harvey Ostwald doit être plié de rire !

    Amitiés

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