C'est son directeur, Bernard Squarcini (déjà cité plusieurs fois sur le blog, notamment ici) qui nous offre ses repères dans un entretien donné au Figaro du 29 janvier.
Extraits :
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La menace d'extrême gauche s'est-elle estompée depuis le coup de filet de Tarnac ?
Non. Lors de grands sommets comme à Strasbourg, Vichy ou Poitiers, nous apercevons toujours une frange de l'ultragauche autonome cultivant une certaine thématique anticarcérale, antinucléaire, antisécuritaire.
Ces mouvements contestataires restent vivaces et se regroupent au gré des circonstances. Cela ne veut pas dire qu'ils ne font rien entre-temps: par exemple, ils ont suivi de très près les émeutes en Grèce, accompagnées d'assassinats politiques. En France, quelques clignotants s'allument. Je pense à des actions contre l'Administration pénitentiaire, le ministère de la Justice à Paris ou encore à une vague de sabotage de distributeurs automatiques de billets. Cette situation me rappelle la mouvance autonomiste «Os Cangaceiros», hostiles au plan prison d'Albin Chalandon en 1992: il y avait des attentats contre les grues. Tout était fait pour ralentir les chantiers. Nous sommes confrontés à cette même mouvance situationniste reprise aujourd'hui par certains. La mort tragique d'une jeune femme issue du milieu alternatif en manipulant un engin explosif près de Chambéry avait été un signal fort. Nous sommes dans l'antichambre du passage à l'acte.
(...)
"L’ultragauche doit avant tout son succès à son caractère romantique jouant sur la phraséologie révolutionnaire alléchante pour les jeunes, c’est ainsi qu’un grand nombre de figures politiques ou médiatiques ont pu dans leur jeunesse fricotées avec l’ultragauche, sorte d’antichambre avant un engagement politique adulte."
RépondreSupprimerhttp://contre-courant.over-blog.fr/article-27769563.html
Antichambre 2
RépondreSupprimer"« Ce sont des ados attardés qui ont de mauvaises lectures ». Ainsi un commissaire de l’anti terrorisme définit-il les cinq jeunes soupçonnés d’avoir commis des dégradations sur des lignes ferroviaires « dans une perspective d’action terroriste ». Et le même d’ajouter : « Nous nous trouvons, avec ces militants de l’ultra gauche, dans l’anti chambre du terrorisme ». Voici l’épicerie de Tarnac en Corrèze que ces jeunes avaient créé dans une campagne reculée érigée en bastion de la criminalité terroriste !"
bakchich.info
L’ultra gauche plus proche du vandalisme que du terrorisme
Justice / mardi 2 décembre 2008 par Nicolas Beau
amitiés