lundi 13 juin 2011

TERRORISATION : LA PEUR COMME ARME ET COMME MARCHANDISE




Texte de Claude Guillon en date du 23 mai 2011, lu ici, sur-titré "Rigouste s’affirme - Quadruppani revient !..." et sous-titré "...au secours !"

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Déjà remarqué comme auteur de L’Ennemi intérieur. La généalogie coloniale et militaire de l’ordre sécuritaire dans la France contemporaine (La Découverte, 2009), Mathieu Rigouste vient de publier chez Libertalia, dans la même collection « À boulets rouges » que La Terrorisation démocratique, un essai très complémentaire du mien.

L’auteur y traite en détail d’un aspect que je n’ai fait qu’évoquer : Les Marchands de peur. Il est sous-titré : La bande à Bauer et l’idéologie sécuritaire. Il démontre notamment comment un certain nombre de personnages, tels Alain Bauer et Xavier Raufer, sont parvenus à maîtriser les deux « manettes de commande » de la production et de la vente de peur. D’une part ils occupent des postes dans des institutions ad hoc et des médias, au sein desquels ils théorisent la fabrication des menaces, extérieures ou intérieures, qui sont censées justifier un arsenal juridique (que j’ai analysé) et militaro-policier ; d’autre part, ils vendent directement, aux entreprises ou aux collectivités locales, leur « expertise » en matière de « sécurité ».

L’immense avantage de ce système est de s’auto-alimenter, une fois lancé. « En l’occurrence, c’est bien la sécurisation qui fait augmenter le “sentiment d’insécurité”. Ainsi, plus on déploie de policiers dans une zone, plus se répand l’idée que la zone est “à risques”. » (p. 20)

Fidèle au « cahier des charges » de la collection, le livre de Rigouste est facile à lire, court (150 p.) et bon marché (8 €).

Hélas !

On aimerait pouvoir attribuer les mêmes qualités au livre de Serge Quadruppani intitulé La Politique de la peur (Seuil, coll. « Non conforme »). Certes facile à lire (mais l’auteur avait habitué son lectorat à une écriture, ici absente), et correctement documenté, l’ouvrage est plus long d’un tiers et plus de deux fois plus cher (la remarque vaut dans une comparaison avec le livre de Rigouste comme avec le mien).

J’avais cité en bibliographie le premier livre de Quadruppani sur la question (L’Antiterrorisme en France, ou la terreur intégrée : 1981-1989, La Découverte, 1989). Il cite honnêtement La Terrorisation, à trois reprises, dans La Politique de la peur.

Si les bonnes manières se trouvent ainsi heureusement illustrées de part et d’autre, exercice méritoire de la part de gens qui ne se saluent plus depuis quinze ans, il était un motif particulier d’attendre l’ouvrage de Quadruppani. Son livre de 1989 lui donnait une légitimité incontestable sur le sujet, mais le fait de publier après La Terrorisation, paru en 2009, présentait évidemment une difficulté. Pour le dire rapidement : il fallait faire visiblement mieux, ou au moins aborder le sujet, identique, d’une autre manière.

Le second moyen est utilisé par Quadruppani quand il évoque l’affaire Battisti et la situation en Italie. Quant à savoir si cela justifie la longueur du livre, le lecteur en jugera. Pour ce qui est du premier moyen, l’auteur n’avait pas hésité à affirmer, dans un article publié sur le site Article 11 qu’il avait déjà été plus loin (que moi) sur la question du rapport entre terrorisme et démocratie :

« Cet utile travail [La Terrorisation] laisse néanmoins ouverte la question du rapport entre terrorisme et démocratie. En premier lieu parce que, si Guillon mène, avec la rigueur et l’ironie mordante qu’on lui connaît, la critique de la notion de “terrorisme ” dans ses successives définitions légales, la démystification de la notion de “démocratie” est tenue pour acquise, une fois énoncé qu’elle est “un mode de régulation du capitalisme”. C’est peut-être bien un peu court. D’abord, parce que tous ceux qu’intéresse la critique radicale des discours sécuritaires ne sont pas forcément familiers de la critique radicale de la démocratie. [...]

»On pourrait compléter utilement cette lecture [d’un livre de Léon de Mattis] par celle d’un texte dont je suis le principal rédacteur, et qui fut publié voilà vingt ans dans la revue Le Brise-Glace : « Le point d’implosion de l’idéologie démocratiste ». [...]

»Plus loin, j’écrivais, allant en effet... plus avant que Guillon dans la compréhension du lien entre démocratie et terrorisme : “On a vu que, dès leur naissance, les droits de l’homme, loin d’être indéterminés, appartenaient à une société donnée. (...) Les textes fondateurs, les gloses de spécialistes, les litanies journalistiques ne sont que la partie élaborée, la pointe émergée d’un iceberg social. L’instance symbolique en est partie intégrante. Le droit n’existe pas seulement dans les constitutions et les codes, mais aussi dans la tête des gens, cause et effet de leur "manière d’être en société". C’est parce qu’ils ignorent cette réalité que tant d’activistes minoritaires ou de rebelles au consensus démocratique se retrouvent écrasés sans comprendre. Le spectacle de l’anti-terrorisme qui les liquide n’est pas pure manipulation de maîtres considérant la société du haut de leur donjon”. »

Après avoir rappelé ce (long) préambule produit par Quadruppani lui-même à son livre La politique de la peur, et laissé aux lectrices et lecteurs le soin de décider s’il illustre assez les prétentions théoriques de l’auteur, il est inévitable de se poser la question suivante :

Faut-il considérer que Quadruppani, ayant depuis longtemps été « plus avant » que moi dans la compréhension du lien entre démocratie et terrorisme, a jugé tout à fait superflu d’aller encore plus loin dans l’ouvrage qu’il allait publier sur le même sujet un peu plus d’un an plus tard ? Ce que le lecteur, ainsi prévenu et mis en appétit, pouvait - me semble-t-il - légitimement attendre.

Or non seulement l’auteur ne va pas « encore plus avant », ce qui justifierait de publier un second livre sur le même sujet dans un délai aussi rapproché, mais il s’abstient de rappeler dans La politique de la peur ce qu’il rappelait sur le site Article XI.

La seconde question qui s’impose à l’esprit est la suivante : à quoi sert ce livre ?

Comme il n’apporte rien de neuf par rapport à un livre paru précédemment et que son auteur a renoncé à poursuivre une réflexion dans laquelle il proclamait son « avance », la réponse est simple : le livre sert au retour de Quadruppani sur la scène militante.

Absent de la scène militante parisienne [1] depuis une grosse dizaine d’années pour des raisons diverses, dont des démêlés avec certaines tendances de ce que la police nomme la « mouvance anrcho-autonome », lesquels démêlés lui interdisaient de se montrer dans bon nombre de manifestations ou de réunions sauf à en être viré manu militari, par ailleurs contrarié dans ses aspirations anciennes à la double reconnaissance, comme militant radical et comme écrivain, par les retombées des polémiques sur les convergences supposées entre ultra-gauche et négationnisme, Quadruppani fait son retour.

Comme disait ma grand-mère : « Faudrait pas vieillir ! » Las ! Qui peut se vanter d’échapper complètement aux ravages du temps. Celui qui passe et celui que l’on vit... Ainsi Quadruppani s’est-il encombré, au fil de ses années d’absence, d’une bimbeloterie foucaldo-négriste ; il parsème ses textes de « biopolitique » et d’« empire », comme si ces notions avaient gagné une pertinence à proportion de la fréquence de leur emploi dans les textes de la gauche de gauche branchée.

Quadruppani n’est plus révolutionnaire (ce qui, soit dit en passant, est une espèce de soulagement), il ne jure plus que par la « subversion ».

« Si l’histoire peut nous apprendre quelque chose, écrit-il, c’est bien que la conception de l’activité révolutionnaire comme une guerre (guerre de classe, guerre sociale...) conduit immanquablement à des défaites sanglantes et-ou à la transformation du révolutionnaire en kapo (ou en capo) d’un nouvel ordre oppressif. » (pp. 222-223) Preuve convoquée : la militarisation de la révolution russe et la répression de Cronstadt.

Dans mes souvenirs, déjà un peu lointains il est vrai, à l’époque du local associatif La Bonne descente ou au journal Mordicus (c’est-à-dire à l’époque où je l’ai fréquenté), j’aurais juré que Quadruppani était capable de parler avec une culture historique, et des nuances théoriques, des illusions militaristes, de la bureaucratisation de la révolution russe et des nécessités de l’action collective violente (que, par parenthèse, les soulèvements populaires dans les pays arabes ont illustrées à nouveau).

Quinze ans plus tard, ce sont des raccourcis misérables, des ratiocinations de chaisière ?

Ceux qui parlent de « guerre sociale » finiront assassins tchékistes, c’est ça ?

Et mon piolet dans la gueule, tu le sens, « camarade » ?

Dans une « Lettre à un jeune révolutionnaire » (13 décembre 2010, sur Article XI) Quadruppani écrit : « Je regrette que certains de mes amis, à qui j’avais proposé, après Gênes, de mener une réflexion commune, aient préféré s’adonner à plein temps au soutien de causes successives (de MacDo aux sans-papiers en passant par les Roms) sans prendre le temps de réfléchir au sens de ces actions et à la possibilité qu’elles s’intègrent dans un mouvement général de remise en cause du Vieux Monde. »

Que l’activisme doive être critiqué, je préfère en débattre avec celles et ceux qui agissent. Pour toutes les luttes que Quadruppani évoque, des réflexions ont été menées dans des revues, des brochures, des émissions de radio et des films. On peut certainement en faire la critique, certainement pas les ignorer. Ou alors, si l’on ne veut rien savoir, y compris via Internet, des productions d’un milieu que l’on se flatte d’avoir « fui », on la ferme.

Ayant ainsi des choses amères à dire du « milieu radical parisien », dont il déclare en effet « Je le fuis depuis des années » (j’ai rappelé pourquoi plus haut), Quadruppani pouvait être accueilli dans les colonnes du bulletin de l’Organisation communiste libertaire (OCL) Courant alternatif [2] laquelle, n’en finissant pas de solder son rapprochement avec les autonomes à la fin des années 1970, publiait récemment des critiques dérisoires des actions en faveur des sans-papiers.

C’est dans cette publication que l’auteur révèle ce qui fut selon lui le déclencheur de l’écriture de La politique de la peur : « C’est ça qu’il y avait d’intéressant et qui m’a donné envie d’écrire le bouquin, de voir qu’il y avait des tas de gens qui se sentaient concernés par cette affaire alors qu’ils n’étaient pas forcément idéologiquement très proches des gens de Tarnac, même souvent très loin. J’ai trouvé ça extrêmement nouveau et enrichissant de voir des assemblées où des gens de bords politiques quand même assez distants comme un maire du PC et un jeune autonome, se parler en se respectant. »

On tient là au moins un élément déterminant du trajet récent de Quadruppani : son grand retour passe par Tarnac. Il y a été comme je vous vois ! Ce qui, à son âge, force le respect. Si loin, si haut [3] !

Après cela, j’accorde que le fait que d’anciens collaborateurs de la revue Tiqqun, comble de l’avant-gardisme abscons et parisien, puissent incarner l’implantation rurale façon épicerie du village, mérite en effet d’être rapporté comme un véritable conte de fées des temps modernes...

Quant à s’extasier sur la sympathie suscitée dans la dite « opinion publique » pour les mis en cause de l’« affaire », c’est ou bien niaiseux ou bien hypocrite. Cette sympathie repose évidemment sur la croyance en l’innocence des personnes concernées et tournerait aussitôt à la réprobation navrée si la police atteignait ses objectifs. Il faut vraiment être con pour trouver ça « nouveau et enrichissant » !

Dans le même interview à l’OCL, Quadruppani affirme avoir « trouvé particulièrement mal venu et ridicule les critiques issues des milieux radicaux sur le fait qu’ils [ceux et celles “de Tarnac”] se défendaient sur le plan judiciaire. » Il est dommage que la forme de l’entretien à bâtons rompus ait dispensé Quadruppani de préciser à quoi ou à qui il faisait allusion.

Je n’ai pas souvenir d’avoir lu ce type de critique. Il est dommage également que Quadruppani ne dise pas ce qu’il pense des suites de la défense tarnacoise, non plus juridique mais politique, notamment les grotesques propositions « d’abolition des lois antiterroristes » et le non moins grotesque colloque à l’Assemblée nationale, auquel elles ont donné lieu. Parce que ça, je sais très bien qui l’a critiqué et comment. Mais peut-être faut-il aussi écraser une larme au spectacle de jeunes crétins pseudo-radicaux passant la carafe d’eau à des politiciens sur le retour, le tout dans le temple de la démocratie représentative ?

Un mot encore : étant donné un stalinien, je préférerai toujours qu’il m’adresse la parole plutôt qu’il me fusille. Qu’on n’attende pas que je baisse ma garde : je sais de quoi les gros porcs du SO de la CGT sont capables aujourd’hui.

Prems !

Quadruppani republie dans La Politique de la peur les articles qu’il avait écrit à chaud sur Tarnac dans divers médias, dont le très regrettable Siné hebdo, dont le malheureux semble croire que c’était un marchepied honorable vers Tarnac. Ici se situe une démonstration que j’ai quelque difficulté à qualifier, même après réflexion. Je cite : « Si les organes, les individus et les groupes radicaux ont vu immédiatement la manœuvre et l’ont fait savoir, je m’honore d’avoir été un des premiers, sinon le premier, à avoir publié dans un média non militant [Rue 89] un texte qui dénonçait la version policière et judiciaire de l’affaire dite de Tarnac. »

Quadruppani voit bien qu’il n’y aurait pas une gloire suffisante à avoir été, dans cette affaire, moins con et moins répugnant que Michel Onfray, autre collaborateur de Siné hebdo. Non, ce dont il se flatte c’est d’avoir publié, peut-être le premier un article critique dans un média non militant.

Euh... oui, Serge... Donc vous étiez peut-être le premier ? - Voilà ! Absolument ! Mais... à quoi faire exactement, Serge ? Ah ! Ben à publier ! Et a-tten-tion ! Pas n’importe où ! J’y insiste : dans un média non-militant. Bien, bien... Mais, sans vouloir vous froisser, Serge ! outre le fait que Rue 89 est marqué comme média, disons au moins « critique » ou « de gauche », en quoi le fait d’y défendre une thèse en rupture avec la version policière serait-il un acte d’une particulière... ?

Abrégeons ce dialogue imaginaire. Quadruppani tient à nous faire savoir qu’il a tenu à faire savoir publiquement qu’il ne croyait pas à la version policière des accusateurs de Julien Coupat. Fort bien, c’est son droit. Et alors ? Aurait-il été encore plus honorifique de publier ces textes dans Le Monde (comme les radicaux tarnacois en ont pris la risible habitude, longtemps après que le motif de l’incarcération de l’un des leurs soit caduque) ? Ou peut-être, mieux encore, dans la Gazette des notaires ? Faut-il s’extasier devant le carnet d’adresses de l’auteur ? A-t-il dû coucher ? L’honneur est-il proportionnel à l’écho médiatique ? Auquel cas, navré Serge, c’est Onfray qui l’emporte haut la main...

Si Quadruppani insiste à ce point sur son article de Rue 89 à propos de Tarnac, c’est probablement parce qu’à ses yeux il s’agit du premier acte décisif de son retour sur la scène militante française (via Tarnac, nous l’avons vu). Il a d’ailleurs pu participer sans encombre aux manifestations de rue parisiennes organisées autour de l’affaire, profitant de ce que l’atmosphère était plutôt, dans la mouvance, à « serrer les rangs » plutôt qu’à régler des comptes (et ce malgré la maigre popularité de Julien Coupat dans ladite mouvance parisienne ; j’emploie ici un euphémisme).

Tel l’aigle impérial, volant de clocher en clocher vers les tours de Notre-Dame, Quadruppani vole de plateau (télé) en plateau (de Millevaches) vers les sommets de la gloire.

J’ai parlé plus haut d’une double aspiration chez Quadruppani ; elle est à l’origine d’une profonde erreur d’appréciation. Il croyait, sincèrement, qu’on peut être à la fois un écrivain reconnu, participer à des émissions de télévision, mises en scène les plus pitoyables et caricaturales du spectacle, et rédiger des texte anonymes menaçant, par exemple, les journalistes de sévères représailles s’ils s’obstinent à se faire auxiliaires de police dans les manifestations (époque Mordicus). Reconnu socialement et fêté d’un côté, combattant sans concession de l’autre. Le charme de cette illusion est que l’on trouve assez vite comment mettre en scène pour le spectacle sa radicalité supposée, et plus facilement encore comment rentabiliser son carnet d’adresse.

Illusion, disais-je. Dont Quadruppani avait pu, pensais-je, mesurer tous les dangers, en sentant successivement le vent des deux boulets qui l’ont frôlé. J’avais cru comprendre, mais ne le fréquentant plus d’aucune manière j’ai été mal renseigné, qu’il avait plus ou moins renoncé à la voie militante, souriant doucement de ses supposées illusions révolutionnaires d’hier, et consacrant ses efforts à restaurer sa réputation d’écrivain. Des articles flatteurs rendant hommage à ses talents de plume ont pu lui faire penser (à tort, selon moi) que le temps des polémiques diffamatoires [4] était définitivement clos. L’affaire de Tarnac semble l’avoir fait replonger tête baissée dans ses erreurs précédentes. Il paraît prêt à nouveau à jouer le radical télévisé et la conscience militante des médias qui ne le sont pas.

...Et voilà tout l’enjeu de la publication de La Politique de la peur.

Peu de choses, en somme, n’étaient quelques dizaines d’arbres prématurément abattus.

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Réaction de S. Q., le 24 mai 2011, sur le site Article XI :

« Claude Guillon est une organisation à lui tout seul, avec les réflexes de toutes les organisations, il défend son bout de trottoir. Mais son bouquin, quoi que l’objet en soit limité, est bien fait. Je lirai ses attaques quand j’aurai le temps et ne perdrai certainement pas mon temps à lui répondre. Il fait ce qu’il peut pour exister sur la scène radicale parisienne, je la lui laisse volontiers. »

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[1] Ce qui ne préjuge évidemment pas de ses activités en Italie, par exemple, sans parler des États et Empires de la lune et du soleil.

[2] N° 210, mai 2011.

[3] Je sais, je suis vache. En réalité, Quadruppani s’implante ferme ! Ainsi, nous révèle Courant alternatif, maîtrisant mal son émotion, S. Q. « est impliqué dans l’organisation des Nuits du 4 août, à Eymoutiers (87), une petite bourgade de la haute Vienne, située en bordure du Plateau de Millevaches, ancien cœur du maquis de Georges Guingouin. » Le plus souvent, ce type d’information signale l’achat d’une maison de campagne dans la région concernée.

[4] Précisons, parce qu’on ne sait jamais par qui l’on est lu que Serge Quadruppani n’est ni antisémite ni agent d’influence caché d’une cinquième colonne rouge-brune, financée par le trésor caché des nazis, et destinée à rapprocher l’ultra-gauche (ou l’extrême-gauche ou les cellules invisibles de l’iceberg...) des résidus du nazisme français.

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